La vie, quelle connerie quand même!
Il y a des jours où, marchant dans la ville je me demande à quoi ça sert la vie. Je me mets alors à observer le monde qui m'entoure cherchant à savoir comment ils font eux pour vivre avec.
Et alors quand je vois un couple de jeunes en train de fantasmer devant une vitrine de bijoux en toc, clinquant comme une boule disco, lui se regardant lui-même en la tenant par la main, faisant mollement un truc du genre "un jour baby ça sera à toi" et elle habillé d'un jean modèle t'as-vu-je-me-suis-assise-dans-la-javel-pendant-deux-heures et les yeux vide mimant un truc du genre "oh je suis trop heureuse!"
Ou quand mes yeux tombe sur une pub pour une banque, représentant un homme de cro-magnon tout poilu, accroupi et armé d'un bazooka. Dessiné façon réaliste mais comique sur un fond violet fluo et avec pour slogan « pour rapporter plus, il faut savoir s'adapter »
Ou sinon quand j'entends dans le train des filles à papa, la trentaine occupé à paraître cool, exprimant ouvertement couvert leur exaspération, quand Le bébé qui voyage avec nous dans le wagon, se mets à pleurer. Si bien que la mère, devant l'approbation silencieuse des autres passagers, se retrouve obligé par sa conscience, d'aller faire pleurer son bébé plus loin.
Je me dit alors que c'est mort, on es foutu et l'avenir nous réserve vraiment que de la merde . Et du coup je suis bien content de savoir que je vais crever un jour.
Mais par contre il y a des jours où je vois une femme, aussi mince que vieille, manteaux en fourrure et botte talon aiguille, débarquant tranquillement sur le trottoir au guidon d'une Motoguzzi California, signalant sa présence à coup de légers «BROOOOM-BROOOOM» aux piéton qui lui tournent le dos.
Ou encore quand je croise un clodo qui, après m'avoir regardé avec le sourire niais des gens bourré, m'adresse un " Saluuut ! " tout en levant vivement la main et manquant de se retrouver le cul parterre par le même coup.
Et là je me dis que finalement la vie vraiment on la mérite bordel et qu'importe les grosses merdes que l'avenir nous réserve, on s'en sortira toujours.