L'origine de votre bleug préféré

Etant frappé par une panne d'inspiration couplé avec une grosse flemme, mais néanmoins l'envie de combler votre manque, j'ai eu l'idée d'aller piocher des idées dans mon ancien bleug.

Enfin j'ai eu l'idée c'est un bien grand mot, hier je suis allé compter le nombre de rubriques de mon ancien bleug pour répondre à la bienséante Cha Cha Twist. Et du coup j'ai relu deux ou trois trucs. Ce qui n'a fait que me confirmer qu'on s'arrange pas en vieillissant.
Mais en relisant ma première note, le 16 juillet 2004 : mon premier pas de le monde des blogs, ça m'a completement rassuré sur mon état. En 4 ans, je n'ai ni changé ma manière de m'exprimer, ni mon propos. Sous un épais bordel informe, partant dans les sens, surtout vers le n'importe quoi, se cache une ligne bien droite.
L'auto-satisfaction c'est quand même ce qu'on a inventé de mieux jusqu'ici.

Donc en cliquant sur ce lien là, vous pourrez constatez par vous même que rien n'a changé et surtout vous aurez enfin l'explication sur l'origine du mot “bleug” que j'emploies à la place de “blog” quand je parle du mien.

Par la même occassion, je vais vous dévoiler l'origine de mon pseudo "kiff ta race”
Comme bien souvent l'explication n'apporte que la detruction de toute forme de poésie, et celle-ci n'échappera pas à la règle.

J'étais seul à Paris, en attente d'un éventuel travail, avec comme devoir de finir l'amménagement de mon pied-à-terre de l'époque grand comme un placard avec ses 6m² au sol. Mes journées consistaient surtout à rechercher une excuse agréable pour faire autre chose que finir de peindre ce putian de placard.
C'est ainsi que je me décidais à ouvrir un blog, dont mon ami MisterNiko de Hong-Kong m'avait appris l'existence quelques mois auparavent.
Sur la stéréo tournait en boucle le dernier album de GhostFace Killah, dont le morceau It's Over me fera toujours penser à cette période au je passais mes journées en calbut en essayant de comprendre comment faire une mise en page, des liens et autres trucs barbares du genre.
J'écoutais aussi un disque d'un rappeur français aussi inconnu qu'original. J'ai toujours écouté le rap français à petite dose, mais cette album, bien que complètement imparfait, se laisser facilement écouter en boucle (en zappant quelques morceaux).
Plusieurs morceaux faisaint balancer mon petit corp fébrile et enquilosé, mais un plus particulièrement, qui me faisait même carrement pousser la chansonnette.

Voici donc l'origine de ce pseudo, un petit break au bout de 2min30 d'un morceau qui me fais toujours le même effet. Et qui vous aura permis d'échapper au Suce Toi Connard (STC), avec lequel je signe mes outils de travail.

Vas-y kiff ta race j'te dis !

Comments

[Kiff ta race]

personne ne te demande de prendre ça au sérieux.
Le principe reste de raconter des histoires à la première personne.


et puis bon, même si j'aime plus trop ce qu'il fait maintenant, il a quand écrit ce morceau :

On dit qu’le hip hop se porte bien? Hein !
Le rap pour moi c’est devenu un raffiot craquant
Y’a trop d’piplettes qui s’tapent pour un tee-shirt
Et trop d’constipés qu’ont du mal à chier leurs lyrics
Trop d’pleurnicheuses en slip qui s’plaignent de tout et de rien
Incitant excitant les jeunes à foirer leur vie dans la foule dans la foire
Trop d’opportuns prétextant leurs origines pour militer dans des conflits imaginaires
Alors que sous leurs yeux s’échappe leur frangine fragile
Mais heureusement y’a encore pas mal de vrais, des mathématiciens du train train quotidien
Constate, accepte ou conteste le concept c’est pour eux que j’l’adresse

[Cha Cha Twist]

Rah lala !
Pontault-Combault et les caves de ses HLM...
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Et sympa le cheveux sur la langue, sauf que je ne peux plus prendre au sérieux le côté bad-boy.