Un étrange Festival

Il ne se passe pas grand chose ici,
la dernière mise à jour remonte à je-sais-pu-quand
et celle d'avant c'est encore pire.

Si vous avez des réclamations à faire, faites les directement à :
-> l'Étrange Festival, Forum des Images, 75001 Paris.

A cause de leur putain de programmation, je suis obligé d'aller au ciné 3 à 4 fois par jour ! Alors que la grippe A avale la crise, que mon capital plonge et que la nécessité de trouver un travail fortement rémunérateur se fait de plus en plus pressante, je dilapide mes dernières économies en bières, sandwichs libanais et tickets de ciné (à quand le pass bordel?!). Plus deux ou trois BD de ci de là pour patienter entre deux séances. (Pour mon malheur mon vendeur de BD préféré se trouve à deux pas du Forum des Images…)
A la fin du mois, j'ai bien un court-métrage payé, dont en plus le tournage à Montpellier ( un court métrage payé c'est un peu près aussi fréquent qu'un politicien intègre ) mais comme j'ai déjà commencé à dépenser ce que ça va me rapporter, c'est pas ça qui va couvrir mes frais de vie d'adulte, impôts, loyers, assurances et autres joyeusetés.
Sinon j'ai un chantier volets qui m'attends. [Décaper, gratter, réparer, repeindre] x 12 = travail bien rémunérateur + grosse pénibilité. Alors il attendra un peu ce chantier.
Il attendra que je me trouve un alcoolite compétant et une bonne énergie du désespoir.

En attendant je me soigne à coup de Villemolle 81, Log Jam ou encore Ghosts… of the civil dead, plus divers courts métrages et autres expérimentations de la rétine.

Une petite voix de banquier dans ma tête, me supplie d'arrêter ce massacre pour me consacrer à une activité plus saine et surtout plus lucrative.
Une autre petite voix me recommande de chercher une roue de secours, d'être raisonnable en attendant et de m'occuper plutôt à finir ce qui n'est pas fini.
Et surtout de ne pas écouter la petite voix qui me préconise de m'en battre les couilles, prendre du bon temps sans réflechir et traire la vache tant qu'y du lait. Ni celle qui m'encourage à rester au lit, boire de la bière au ptit déj en tirant sur un gros joint et faire un stock de raviolis.
Chacune voulant prouver qu'elle a raison, dans un brouhaha aussi pénible et chiant qu'inutile, mais heureusement facile à rendre muet avec, par exemple, ce bon James Chance & The Contortions en réglant le volume à une valeur adéquate.

bon je vous laisse j'ai Bambi meets godzilla qui m'attends à 16h30

Comments

[kiff ta race]

merci cher voisin !

[pizza popo]

post bien puissant
belle philosophie de vie
chapeau
!